La série de portraits « Gueules de mer » reprend la mer, poursuivant une exploration sobre et puissante des âmes qui vivent par et pour l’océan. Discrètement, mais inlassablement, l’objectif s’est à nouveau posé sur ces visages façonnés par le vent, le sel et les longues heures d’horizon.
Le Voyage des Portraits
Cette nouvelle série de clichés s’est enrichie de rencontres faites au gré des escales et des traversées. De Brest à Liverpool, en passant par les bassins mythiques du Havre ou les lumières de Las Palmas, le projet est devenu une cartographie humaine des ports.
Chaque portrait en noir et blanc est une escale silencieuse qui cherche à capter les traces indélébiles du large. Les rides, les regards, le grain de peau sont les cicatrices d’une vie où les manœuvres, la solitude et la force du collectif se mêlent.
L’Essence de l’Humanité Maritime
Dans cette extension de la série, il ne s’agit pas seulement de marins, mais de tous les « gens de mer » : dockers, pêcheurs, commandants, et anonymes des quais. Ils incarnent tous cette même vérité brute : une connexion viscérale avec l’élément marin.
« Gueules de mer » n’est pas une galerie, c’est une traversée. C’est l’histoire, racontée en silence et en niveaux de gris, d’une humanité entière qui sait que, face à l’océan, les lignes d’arrivée sont toujours les rebonds d’un nouveau départ.
