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Il y a des embarquements qui résonnent plus fort que d’autres. Celui-ci, à bord du trois-mâts barque Belem, avait une saveur particulière. Non pas celle des tempêtes bretonnes ou des lumières polaires, mais celle, plus intime et profonde, d’une transmission.
Sur le pont, entre le claquement des voiles et le sifflement du vent dans les haubans, j’ai vu plus que des mousses. J’ai vu des marins en devenir. Le travail est dur, mais la récompense est immense. Chaque nœud maîtrisé, chaque voile hissée est un pas vers leur propre identité.
Ils apprennent l’humilité face à l’océan, la force du collectif et la valeur de l’effort. Ce sont également des regards concentrés sur les amarres, des mains rougies agrippées.

C’est un hommage à l’héritage de notre marine, incarné par le plus ancien des grands voiliers français, et à l’avenir qu’incarne cette jeunesse. Le Belem n’est pas qu’un navire : c’est une école de vie où, littéralement, l’on nait à la mer.